ÊTRE DANS L’ESPACE TEMPS
Devenir le temps d’une vie, penser comment et l’accomplir, savoir faire au bon moment, c’est tellement rationnel et pourtant y a rien de plus abstrait. Arriver d’un pas assuré devant un paysage flou rempli de promesses, voir la beauté à travers ce qui est en train de prendre forme et juste avant, lui permettre d’être autre chose, le faire apparaitre d’une autre façon, le temps d’être dans cet espace.
L’EXTENSION
La main comme un symbole de connexion, de la construction, celle du faire. Cesse de parler et fait. Je n’ai pas envie de parler de moi, mais envie de faire, et voir ce qui passe à travers moi. On verra, si cela sert pour la suite, d’une main à une autre, nous formons une extension. Je m’intéresse aux extrémités et je suis fasciné de voir comment le courant passe d’une à l’autre. Pour les intéressés, tout se passe au 2e, je suis rarement au 1er, déjà bien occupé.
Élie Miron, artiste peintre
Peinture, poésie et petites Folies!
Un artiste peintre vibrante des Laurentides, dont les œuvres captivent par leur fusion d’humour, d’absurde et de beauté naturelle. Toujours en quête de nouvelles techniques, Élie crée un univers unique et audacieux, mêlant peinture acrylique, spray et fusain. Chaque pièce est une invitation à explorer l’originalité et la profondeur de son imagination. En visitant son atelier sur rendez-vous, vous découvrirez non seulement ses créations uniques, mais aussi un passionné qui partage avec enthousiasme son amour pour l’art et l’innovation.
Élie Miron est né en 1976 à Laval, Québec, Canada. Il a vécu toute sa jeunesse sur une ferme porcine à Saint-Léonard-d’Aston au Centre-du-Québec. Aujourd’hui il vit avec sa famille à Saint-Jérôme dans les Laurentides.
En 2019, il démarre une carrière artistique indépendante.
Cultiver des betteraves dans un pays nordique.
Une nuit, j’ai rêvé. Je faisais pousser des betteraves dans une terre froide et aride. On m’avait dit que si j’y arrivais, la racine aurait des vertus insoupçonnées. C’est peut-être fou, mais si c’était vrai? J’ai récemment fait l’acquisition d’un petit lot de terre nordique, où je regarde pousser les feuilles vertes à travers un tapis blanc. Je pense arriver à un certain résultat, surtout par la patience et le coeur que j’y mets. J’ai même réussi à cueillir mon premier petit légume sphérique rougeâtre. Maintenant je sais pourquoi on entend peu parler de ce phénomène. J’ai découvert que c’est en cultivant soi-même en silence qu’on peut en savourer les vertus. Le partager est encore mieux, bienvenue sur ma terre.